dimanche 12 août 2012

Montpellier


Je ne sache pas d'avoir vu, de ma vie, un pays plus antipathique à mon goût, que celui-ci, ni de séjour plus ennuyeux, plus maussade, que celui de Montpellier, écrit Jean-Jacques dans sa correspondance.

Ce n'est pas mon avis, mais Montpellier s'est évidemment beaucoup transformée depuis 1737.

Tout près de la superbe promenade du Peyrou, du Jardin des plantes et de la Faculté de Médecine, où Jean-Jacques vint consulter le fameux docteur Fizes, qui avait guéri un "polype au coeur", se trouve la rue Jean-Jacques Rousseau, ancienne rue Basse, où Jean-Jacques séjourna, à l'actuel numéro 26, où figure cette plaque. Ce n'est semble-t-il pas la pension du docteur Fitz-Morris, mais la maison d'un certain monsieur Marceron.

Tout près de là se trouve aujourd'hui une véritable oasis, le restaurant Le Petit Jardin, au cadre très rousseauiste, où l'accueil est charmant, la nourriture excellente et l'atmosphère délicieuse, surtout sous le ciel étoilé des nuits d'été languedociennes. Je vous le recommande chaudement, si vos pas vous mènent un jour ou l'autre jusque là.



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