Colette James nous a quittés le 13 septembre dernier.
J'ai eu la chance de la connaître grâce à Jean-Jacques Rousseau, qui nous a réunis dans l'amour de la
littérature, de la liberté, de la musique, et donc de la sensibilité et de la
beauté.
Treize dimanches
après-midi, pendant un peu plus de deux ans, elle nous a délicatement et
généreusement accueillis, lui et moi, dans son beau salon de la rue de la
Cerisaie, transformé pour l'occasion en un petit théâtre, où j'ai dit, dans des
conditions parfaites et devant un public d'amis choisis par ses soins, les
Confessions du célèbre Citoyen de Genève.
Ce furent des moments
précieux et inoubliables dont je lui serai toujours reconnaissant.
Oui, j'ai eu beaucoup de chance de rencontrer Colette, comme tous les artistes qu'elle a aimés et pris sous son aile, et j'aime que Jean-Jacques ait donné son prénom à la petite bergère, héroïne du Devin du village, son célèbre opéra.
L'air de Colette dans le Devin du village
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